INTRODUCTION
Le paludisme à Plasmodium falciparum, plasmodium le plus répandu et potentiellement mortel, est une maladie que l’on peut à la fois traiter et éviter. Il faut pour cela des financements suffisants. Les financements bilatéraux et multilatéraux ont été multipliés par 20 à l’échelle mondiale depuis 2000.
Les investissements nationaux dans les pays touchés par le paludisme ont également augmenté d’année en année. Un certain nombre de gouvernements donateurs ont fait de la lutte contre le paludisme une priorité de santé mondiale. De nombreux gouvernements ont également orienté leurs investissements par le biais du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ou les ont transférés directement dans les pays. Le rapport de l’OMS-UNICEF note que ces objectifs ne peuvent être atteints qu’avec la volonté politique, le leadership des pays et des investissements accrus. Le financement annuel pour le paludisme devra tripler, de 2,7 milliards USD aujourd’hui à 8,7 milliards USD en 2030.
C’est pour cela, en ce qui nous concerne, nous menons une étude comparative entre deux zones de santé de la ville de Kinshasa qui s’intitule : « Etude comparative de l’évolution de la morbi-mortalité due au paludisme dans deux Zones de Santé de Kinshasa/RDC de 2011 à 2015 ». C’est dans le souci de suivre une évolution et de comprendre la tendance et le comportement de fréquence des malades et décès pendant les cinq dernières années.