Tout Africain qui désire le développement harmonieux de son continent doit, au stade actuel, entreprendre de profondes réflexions qui seraient de mise en question de la mondialisation. La problématique de la mondialisation telle qu’elle est pour le moment a accentué les inégalités sociales dans tous les pays Africains.
La mondialisation se révèle comme un processus d’unification et surtout d’uniformisation, un processus qui n’épargne aucun domaine, aucune activité économique, aucun champ d’action politique. Il sous-tend la circulation des découvertes scientifiques, des inventions technologiques, des biens culturels, des modes de vie et des goûts et favorise ipso facto l’internationalisation des conflits (avec comme corolaire les guerres, le terrorisme, la prostitution à grande échelle, etc.), des pandémies (coronavirus, Ebola, sida, etc.), des cybercriminalités, etc.
Ainsi, le monde s’est transformé en une petite ville où se tient un marché planétaire permanent qui permet à l’homme qui a l’argent d’assouvir ses caprices et de se procurer tout ce qu’il a besoin. Le processus de mondialisation a été accueilli avec enthousiasme par les Africains. Il ouvrait des perspectives meilleures pour eux tant sur le plan socio-économique, politique que culturel. Quel est le constat aujourd’hui ? La mondialisation ne représente-t-elle pas un danger particulièrement pour les Africains ?
Ce fascicule a tenté répondre à ces préoccupations